Alors que de nombreuses personnes profitent du crédit d’impôt pour les travaux de jardinage, ce dispositif se trouve à un tournant incertain. En effet, l’État envisage une réduction, voire une suppression, de cet avantage fiscal, provoquant l’inquiétude tant chez les particuliers que parmi les professionnels du secteur. Ces derniers voient dans cette prospective une menace pour leur activité, mais également pour la préservation d’un espace vert de qualité. Récemment, la Cour des comptes a recommandé de ramener le taux d’aide à 40% au lieu de 50%, et d’abaisser le plafond des dépenses éligibles. Une décision qui, si elle est mise en œuvre, pourrait limiter l’accès à l’entretien des jardins pour une partie de la population.
Les enjeux du crédit d’impôt pour les travaux de jardinage
Le dispositif de crédit d’impôt pour les frais engagés pour des travaux de jardinage représente un soutien financier non négligeable. Actuellement, il permet de déduire 50 % des frais, dans la limite de 5 000 € par foyer fiscal. Cela a un impact positif sur la vie de nombreux ménages, notamment les personnes âgées ou à mobilité réduite, qui ont souvent besoin d’une aide extérieure. Ce crédit d’impôt, financé par l’État à hauteur de 7 milliards d’euros par an, contribue à la dynamique de l’emploi dans le secteur.

Les répercussions d’une possible suppression
- Risque de dégradation des espaces verts
- Pouvant dissuader les jeunes professionnels d’entrer dans le secteur
- Une baisse des contrats de jardinage pour les petites entreprises
La suppression du crédit d’impôt pourrait entraîner une spirale négative pour les entreprises de jardinage, comme le souligne un témoin du secteur. Lorsqu’Alain, 74 ans, confie à quel point le crédit d’impôt l’aide à jardiner son terrain de 120 m², il n’est pas le seul à se sentir concerné. Une étude révèle d’ailleurs qu’environ 80 % des particuliers employeurs envisageraient de ne pas déclarer leurs salariés si cette aide venait à disparaître.
Les avis des professionnels sur les modifications proposées
Les professionnels du jardinage sont unanimes, toute modification des conditions du crédit d’impôt est perçue comme un désavantage majeur. En concentrant son discours sur les cotisations et la TVA payées par le secteur, un expert rappelle que ces contributions enrichissent l’État. Quelle serait alors la logique de diminuer un dispositif générateur de bénéfices pour les finances publiques ? La réforme projetée soulève davantage de questions qu’elle n’apporte de réponses.
| Impact de la suppression du crédit d’impôt | Conséquences pour les particuliers | Conséquences pour le secteur |
|---|---|---|
| Accroissement des coûts d’entretien de jardins | Sensibilité accrue chez les retraités | Chômage croissant parmi les paysagistes |
| Augmentation du travail non déclaré | Perte d’accès à des services de jardinage pour certains | Diminution de l’attractivité du métier pour les jeunes |
Les perspectives d’avenir pour le crédit d’impôt jardinage
La situation est d’autant plus préoccupante que les décisions se feront bientôt entendre, notamment lors des annonces d’automne. La crainte d’une tierce évolution du crédit d’impôt et ses impacts sur les ménages sont palpables. Des banques comme la Banque Populaire et Crédit Agricole, des assureurs comme AXA et LCL s’interrogent également sur les conséquences d’une telle rupture dans l’économie du jardinage. Un changement pourrait affecter non seulement les particuliers, mais également l’ensemble d’une économie locale fondée sur le service et l’entretien des espaces verts.
FAQ sur le crédit d’impôt pour les travaux de jardinage
- Quels types de travaux sont éligibles ? Les travaux de jardinage tels que la tonte de la pelouse, le désherbage, la taille des arbres et l’entretien des espaces verts en général sont inclus.
- Qui peut bénéficier du crédit d’impôt ? Tous les particuliers domiciliés fiscalement en France ou à Monaco peuvent en profiter.
- Quelles sont les limites du crédit d’impôt ? Le plafond des dépenses éligibles est de 5 000 € par an et par foyer fiscal.
- Comment se déroule la déclaration ? Les dépenses engagées doivent être déclarées lors de la déclaration annuelle des revenus.
- Pour quel montant de réduction d’impôt peut-on s’attendre ? Cela représente une réduction potentielle de 2 500 € par an.






